Vivre l'essentiel

On dit que la simplicité serait le comble de la sophistication. Avant la récession, notre fameuse société de consommation avait fait croire à beaucoup d'entre nous que nous serions plus heureux si nous possédions davantage d'argent, de biens matériels. Alors, nous avions tendance à estimer la valeur de notre bonheur à la quantité de notre avoir au lieu d'apprécier ce que nous avions déjà.

Depuis cette éprouvante crise économique de 2008, les médias se sont ajustés pour clamer depuis quelques années déjà que moins serait plus. Heureusement, pour la majorité d'entre nous, il est fini ce temps où on hantait les magasins espérant remplir le vide intérieur ou anesthésier l'angoisse ressentie. Maintenant, on le sait qu'à part nous, rien ni personne ne peut nous procurer cet état de bien-être à lequel on aspire tous.

Certains sont encore sous le choc de cette dépression financière surtout nos voisins américains, complètement perdus, démotivés, endettés et frustrés de devoir vivre avec moins. Ce revirement économique leur a non seulement volé ce qu'il croyait être leur bonheur mais trop souvent leur identité; ce qu'ils croyaient être.

Il est donc urgent de changer notre façon d'évaluer notre notion de la richesse et de cibler vraiment tout ce qui peut nous apporter joie et satisfaction. Comme chaque crise recèle des opportunités, c'est le temps plus que jamais de créer de nouvelles avenues vers l'espoir. Je le répète, seul on ne peut rien mais ensemble on peut tout. Seul, on risque de sombrer dans la dépression et la peur tandis qu'ensemble on peut trouver des solutions ou du moins, un mode de vie alternatif.

Nous avons perdu sur le plan monétaire mais nous pourrions tellement gagner à rétablir nos priorités puisque la prospérité n'est pas reliée qu'à l'argent et souvent ce qui nous procure le plus de contentement ne coûte rien. 

Image: Impressive look of Nature via Facebook